De la théorie à la vie quotidienne
Partie 2 : Les troubles de l’attachement
Partie 3 : Comment ? ⇒
Les troubles de l’attachement sont toutes les stratégies qu’un enfant qui n’a pas pu s’approprier une figure d’attachement principale suffisamment fiable à ses yeux au moment où la nature le lui devait, les stratégies qu’il va mettre en place pour se protéger d’un monde perçu comme dangereux et incompréhensible.
Ils sont provoqués par : la séparation de l’enfant de sa mère de naissance (abandon, décès, séparation lors d’événements violents, guerre, etc…), la séparation momentanée suite à une maladie (hospitalisation) de l’enfant ou de sa maman, une grossesse difficile ou non désirée, une naissance difficile, une prématurité, une dépression post-partum, une naissance suite à un viol, un deuil proche vécu par les parents autour de la naissance, la séparation des parents, le placement précoce de l’enfant en famille d’accueil ou institution, la carence affective, la négligence ou la maltraitance.
On peut aussi se poser des questions sur les transmissions intergénérationnelles.
Et il y a certainement, vu la complexité d’un être humain, d’autres raisons que nous n’avons pas encore perçues
Si au cours d’un événement où l’enfant était sans elle, il n’avait pas encore la maturité suffisante pour «garder vivante en lui l’image de sa mère » le temps de cette absence, il le percevra comme un abandon, ou même comme une mort et celle qu’il retrouvera sera toujours « une autre ». Même si c’est la même.
L’enfant adopté, lui, a toujours vécu une première rupture et a souvent vécu des ruptures supplémentaires avec les personnes ou les institutions à qui il a été confié avant son adoption.
Ces ruptures et placements différents ne permettent pas à l’enfant de s’accrocher dès le début de sa vie à une figure d’attachement principale. Il a des difficultés à reconnaître cette figure d’attachement principale dans sa mère adoptive et à y chercher sa sécurité interne.
Il a souvent construit une défiance vis-à-vis des adultes, ce qui peut l’amener à des difficultés de différents types et à des troubles du comportement.
On doit aussi parler des enfants en famille d’accueil, situation presque toujours transitoire, du moins légalement et qui permet difficilement un attachement secure avec des parents d’accueil dont l’enfant ne sait pas, même si cela ne lui est pas dit, jusqu’à quand ils resteront ses parents d’accueil.
On peut donc s’insurger contre les appels actuels aux familles d’accueil et qui présentent cette aventure comme une belle aventure sans préparation, ni accompagnement solide des futurs parents.
Cette défiance, cette absence de confiance de base va obliger tous ces enfants à mettre constamment à l’épreuve l’amour de leurs parents et les liens qu’ils ont avec eux.
Vous remarquerez que je n’ai pas donné l’adoption comme cause de troubles de l’attachement.
Ce n’est pas l’adoption qui a créé la rupture. Si l’adoption était la cause du problème, il faudrait simplement renoncer adopter. L’adoption est bienvenue quand elle est la seule possibilité pour réparer. Mais pour cela, il faut s’en donner les moyens. Parce que l’adoption n’est pas un acte de bienfaisance, mais une construction de filiation dans des circonstances souvent très difficiles pour l’enfant même très petit.
!!! Quand on parle de troubles de l’attachement, on parle généralement de l’origine, la rupture.
Ce qu’on oublie presque chaque fois, c’est :
Tout ce que l’enfant n’a pas pu vivre et construire du fait de cette rupture,
de cette absence de figure d’attachement principale, fiable, prévisible et continue.
Or, pour comprendre les troubles de comportement des enfants à l’attachement insecure, il convient de rechercher toutes les structures psychiques qui se mettent en place dans la relation de confiance absolue entre un bébé et sa mère.
Ce sont les notions de temps, d’espace ; de dehors et de dedans, les limites de son corps, la permanence de l’objet, la perception de l’autre comme Autre, la conscience que tout acte posé amène des conséquences (pleurs, maman arrive, répond, console) et bien d’autres structures de base de notre psychisme. Ce qui nous semble « aller de soi », être du bon sens commun quand on a soi-même un attachement relativement secure, n’a pas du tout de sens pour nos enfants insecures.
Ils n’ont pas pu les mettre en place au début de leur vie, en relation intime, continue avec leur figure d’attachement principale. (1)
Souvent devant leurs comportements incompréhensibles, nous nous disons : « tout le monde sait ça ! ». Non, nous savons ça, si nous l’avons appris au bon moment mais pas tout le monde, pas ces enfants.
C’est en tenant compte de ces deux facteurs dans la vie de nos enfants : la rupture et les structures psychiques qui n’ont pas pu s’installer que nous pouvons observer et petit à petit comprendre les comportements de ces enfants.
Tous les signes se rencontrent à des degrés divers, avec une intensité variable d’un enfant à l’autre.
Il s’agit avant tout de moyens de défense : – contre une nouvelle rupture, – contre les demandes et exigences normales de la vie qu’ils ne comprennent pas même s’ils sont très intelligents et qu’ils perçoivent comme des agressions. (Quand on ne perçoit pas le temps, ceux qui vous demandent d’être à l’heure deviennent des persécuteurs).
De plus, ne percevant pas le temps beaucoup vivent dans un présent immuable, une juxtaposition de moments présents qui ne se relient pas entre eux. C’est tout le travail de continuité qui n’a pas eu lieu au bon moment et que nous devons travailler à construire plus tard. Sans garantie d’y arriver.
Les moyens de défense utilisés sont bien entendu différents suivant chaque enfant, son âge et son histoire.
Ces outils perturbent les relations émotionnelles et intimes, le développement social, le développement de la conscience et la notion des normes, les capacités d’apprentissages.
Ils provoquent des problèmes scolaires spécifiques. Il convient d’ajouter ici que les troubles de l’attachement ne sont pas toujours seuls en cause et que des troubles de l’apprentissage – rarement bien détectés et soignés – et les troubles de l’intégration sensorielle peuvent transformer aux yeux des adultes des moyens d’adaptation désespérés en troubles du comportement.
Et beaucoup d’enfants jugés à tort hyperactifs sont seulement agités par leur situation interne.
L’enfant est en réelle souffrance
Souffrance souvent enfouie en lui et inconsciente. Il essaye seulement de s’adapter à un monde dangereux qu’il ne comprend pas.
Tenir compte de cette souffrance, sans stigmatiser ni l’enfant ni sa famille est la première aide impérative à lui apporter que l’on soit intervenant, thérapeute ou familier.
Les relations émotionnelles, intimes, dans la famille sont vécues par l’enfant comme menaçantes.
Certains évitent le contact visuel ou rejettent les personnes les plus proches (parents, surtout la mère), certains n’aiment pas être tenus et supportent mal les contacts physiques, l’affection, l’intimité.
Ils peuvent n’établir aucun contact ni relation profonde avec les parents ou les membres de la famille.
Ces relations intimes (un câlin), il les demandera avec insistance dans des moments inopportuns ou impossibles (en public ou quand il faut courir pour arriver à temps) mais ne les acceptera jamais dans les moments privilégiés pour cela, consolidant ainsi sa place de rejeté, d’abandonné.
D’où parfois la nécessité d’un éloignement (en institution) pour permettre la construction d’une relation sécurisante et affective avec les parents. Et attention danger si les intervenants n’en comprennent pas l’enjeu et l’importance !!! Ils risquent alors de vouloir prendre la place affective laissée par les parents vus comme sans cœur et donc maltraitants et préparent l’enfant à plus ou moins longue échéance à de nouvelles manœuvres de rejet. Cette place affective doit rester libre pour les figures d’attachement principales, les parents et doit rester un sas de sécurité pour l’enfant.
Il est à la fois de partout et de nulle part
Le développement social :
Chaque enfant souffrant de troubles de l’attachement doit mettre au point des stratégies personnelles de protection contre les dangers venus des autres, surtout les dangers de liens et d’affection venus de ses proches.
L’enfant doit tout contrôler,
c’est pour lui une question de survie
Et nous confondons souvent le contrôle et l’exploration, le manque d’attache et l’autonomie.
Il a un comportement tout à fait différent à l’extérieur de la maison, il est l’ami de tout le monde mais n’entretient que des relations superficielles. Il est génial pour observer, juger et manipuler les gens qui l’entourent.
Il joue le dur qui s’adapte facilement mais en réalité est très craintif face à l’inconnu (ce qu’il cache bien évidemment). Il a toujours besoin d’attirer l’attention, c’est sa façon de garder le contrôle sur tous.
Il cherche une position d’exception dans les groupes (famille, école, groupe social,…) comme chef ou comme victime.
Il n’est pas capable de ressentir de l’empathie pour les autres.
Ce dernier point demande une explication : il n’a pas acquis la connaissance de l’Autre. L’intersubjectivité s’apprend dans la relation duelle avec la mère, il ne l’a pas apprise.
Comment allons-nous le lui apprendre à un moment qui n’est plus propice pour cela ?
Les émotions lui sont insupportables, elles le ramènent à son traumatisme d’origine qu’il ne peut plus vivre. De plus, il n’a pas appris à reconnaître ses émotions ni à les contenir. Donc, elles le débordent et il s’en défend parfois en agressant. Il est incapable de faire la différence entre ses émotions et celles d’un autre. Il est donc saturé d’émotions envahissantes. Cela nous met devant notre responsabilité de bien faire, nous, la différence entre nos émotions et les siennes.
Il a très peu le sens de l’humour même si son langage nous en donne parfois l’impression. L’humour est une émotion partagée.
Dans le jeu il peut vouloir tout contrôler et être incapable d’accepter les règles ou les suggestions des autres joueurs. Il peut être agressif vis-à-vis de ses jouets ou ceux des autres. Il peut être extrêmement indépendant et ne rien demander. Il ne joue pas vraiment, il s’agite sans objectif. On peut dire qu’il remplit son vide intérieur.
Il ne connaît pas le lien entre un acte et ses conséquences
Les conséquences c’est dans l’avenir et il ne connaît pas le temps. Ses erreurs ne lui apprennent rien, pas plus que ses succès et il ne les reconnaît pas. Il n’a pas de sentiment de responsabilité ni de culpabilité même s’il en donne l’apparence pour « avoir la paix ». Il ne peut donc comprendre les encouragements, punitions, récompenses et engagements.
Ici, je voudrais m’arrêter pour qu’on comprenne bien tout le travail. Faire le lien entre un acte et c’est conséquences. Ce n’est pas punir, c’est faire le lien tout de suite, pour créer la continuité et lui faire assumer les conséquences. Cela demande beaucoup de réflexion, de discussions en équipe, d’imagination.
Il n’a ni les raisons ni les moyens de contrôler ses pulsions (il n’a pas été suffisamment contenu), donc il dépasse toutes les limites.
Il n’a pas de perception de l’Autre, il ne peut donc le respecter.
Il confond fantasme et réalité et donc on croit qu’il ment. De plus son langage est d’abord utilitaire. Le contenu du discours lui est souvent tout à fait secondaire, si pas sans objet. (Et rappelons-nous qu’il a peu accès au symbolique et que sa parole est souvent au premier degré, celui d’un tout petit enfant. « ex. : « Je sors des meilleures écoles de Bruxelles, même si les « sorties » sont des renvois).
Il se blesse facilement et n’a pas toujours conscience de ses propres blessures (on croit alors qu’il est courageux), ni de celles qu’il peut infliger à d’autres. Certains ont même renoncé à « sentir » pour se protéger.
Il a des réponses émotionnelles inappropriées. La rupture précoce du lien avec sa mère ne lui a pas permis de reconnaître ses sensations, ses émotions ni ses sentiments, de les trier, de les contenir, de les exprimer.
Et
Si l’Autre n’existe pas, il ne peut avoir mal
Il est attiré par la fréquentation de délinquants. La loi est une norme qui n’a pas de sens pour lui.
Dans son livre : « L’enfant abandonné, guide de traitement des troubles de l’attachement »(De Boeck ) le psychologue danois, Niels Peter Rygaard nous dit (p. 168) :
« Ce n’est que quand vous connaissez suffisamment un enfant atteint de troubles de l’attachement que vous réalisez que ses phrases cognitives élaborées ne sont que l’imitation comme un perroquet du langage adulte, que l’enfant peut répéter de bonne foi n’importe quelle règle ou norme morale ou sociale – mais qu’il ne peut mettre en pratique même la plus simple d’entre elles »
Les problèmes scolaires spécifiques :
L’enfant souffrant de troubles de l’attachement a une intelligence semblable aux autres, mais cela apparaît rarement dans les résultats scolaires et il « déroute » les résultats des tests.
Il ne peut « s’abandonner » à la concentration, l’attention et l’étude. Il est tout entier occupé par sa sécurité. Il est rarement doué en mathématiques, il a des difficultés à concevoir l’abstrait, le symbolique et a une logique toute particulière qui vient à la fois :
- de ses stratégies de protection (troubles de l’attachement)
- de sa compréhension particulière du monde élaborée sans figure d’attachement principale.
Je rappelle que ces connaissances de base se font au tout début de la vie dans la relation fusionnelle avec la maman.
Les matières scolaires sont assimilées de façon disparate. Le fossé grandit entre son âge et ses acquisitions. Il arrive rapidement à un décrochage scolaire, souvent définitif. Il ne peut affronter les situations de stress (ex. : devoirs, examens). Il ne fait pas de planning, (il n’a pas conscience du cours du temps)
!!! Il faut parfois diviser par 3 ou 4 l’âge physique d’un enfant (ou d’un adolescent ou d’un adulte) souffrant de troubles de l’attachement pour comprendre son âge affectif et entrer en relation réelle avec lui. Parfois, mais pas tout le temps ni pour tout.
Il peut réagir avec le psychisme de son âge réel et passer sans transition à un âge psychique beaucoup plus jeune.
De plus, les troubles de l’apprentissage n’étant pas correctement repérés, (les enseignants n’ont généralement pas de formation à ce sujet), l’enfant souffrant de troubles de l’attachement réunit souvent plusieurs handicaps, ce que personne ne comprend :
« Puisqu’il est intelligent, c’est donc qu’il le fait exprès… »
Et tout le monde nous demande d’attendre le « déclic » :
« Quand il voudra, il pourra ! »
Pendant ce temps, l’enfant, complètement dépassé, commence un parcours de déscolarisation et de mésestime de lui qui deviendra souvent irréversible.
(1) Voir « Journal d’un bébé » de Daniel N. Stern (O.Jacob poche 2012- 1ère édition Calmann-Levy 1992) + notes de lecture sur ce site « Médias – Livres)
L’enfant insecure n’investit pas les lieux mais envahira tous les espaces.
Les différents modes d’attachement
- L’attachement sécureL’enfant qui a un attachement sécurisé recherche sa figure d’attachement principale quand il est perturbé. Il est facilement consolé, absorbé par ses jeux et répond de manière adaptée aux sollicitations environnementales, sociales et affectives. Il supporte la frustration, il est curieux et explorateur, il est de nature joyeuse et développe un sens de l’humour (capacité de partager des émotions). Il acquiert une bonne estime de soi, stable. Il a des réactions émotionnelles appropriées et peut contenir ses émotions. Il a un système de modulation interne bien développé (contrôle adapté de son impulsivité). Il est capable d’empathie. Il est capable de demander de l’aide quand il en a besoin à la personne adéquate. Il atteint une prise en charge autonome et responsable. Il est capable d’exploration, par ses jeux, ses activités, les centres d’intérêts qu’il développe. (Tout cela est la preuve qu’il intériorise ses figures d’attachements principales, qu’il construit ses « parents intérieurs »)
- Les attachements insecures
Comme pour toute théorie qui s’attache à l’être humain, ce sont des balises qui permettent une meilleure observation, mais il serait dangereux d’enfermer un enfant dans un seul de ces modèles.
Souvent un prédomine mais chacun utilisera tous les moyens de défense possible et ira donc chercher dans les autres modèles.Cela nous aide à observer et à comprendre.- L’attachement insécurisé/évitant
Ces enfants ne recherchent pas la personne maternante pour être réconfortés.Ils montrent autant d’affection envers les étrangers qu’envers leurs parents.
Ce n’est pas de l’affection, c’est un simple mode d’adaptation et de contrôle. Ils pensent qu’ils peuvent s’occuper seuls d’eux-mêmes et qu’ils n’ont besoin de l’aide de personne. Ils rejettent progressivement leur entourage parce que les relations proches leur semblent menaçantes. Et ici, attention ! Quand un intervenant remarque ce retrait de l’enfant à l’approche du parent, très vite, les soupçons de maltraitance peuvent lui venir. Il est donc prudent de connaître le phénomène et bien sûr de vérifier. - L’attachement ambivalent/résistant
Ces enfants alternent la recherche de contact et la résistance au contact avec leurs figures d’attachement. Ils ont un sentiment extraordinaire de toute-puissance, ce qui n’empêche pas la peur profondément enfouie en eux.
Ils ont des difficultés à s’intéresser à leur environnement, ils sont uniquement préoccupés de leur sécurité. Ils se sentent facilement rejetés et trahis.
Ils envahissent l’espace des adultes.Ils ont des difficultés à vivre la séparation et manquent de confiance en eux.
Bien sûr, une séparation est difficile pour tout le monde même quand on a un mode d’attachement solide. Mais pour eux, c’est tout simplement inenvisageable.
Et pour ne pas risquer de subir une séparation, ils préféreront la provoquer eux-mêmes et ainsi garder le contrôle de la situation. (Certaines ruptures de couples n’ont pas d’autre raison.)
Ils se plaignent sans arrêt, sont dépendants et exigeants.
Ces enfants manifestent beaucoup d’affects négatifs vis-à-vis de leur figure d’attachement principale, de la peur et beaucoup de colère. (Voir le texte « haïr en toute sécurité ») - L’attachement désorganisé ou désorientéLes enfants à l’attachement désorganisé ou désorienté n’ont aucune stratégie de protection. Ils ne trouvent aucun moyen d’aller chercher de l’aide auprès de leur mère, ni en cas de danger, ni pour réguler leurs émotions, ni pour répondre à leurs besoins.
C’est Mary Main qui a ajouté ce mode d’attachement aux précédents.Les thérapeutes qui s’intéressent actuellement, à l’attachement et un certain nombre d’auteurs considèrent souvent que seul l’attachement désorganisé pose problème. Ce n’est pas ce que nous constatons, tous les attachements insécures posent problème à des degrés divers et il n’est pas nécessaire d’avoir un attachement désorganisé pour passer sa vie en souffrance, hors de la société avec un des modes d’attachement insecures parfaitement organisé.
- L’attachement insécurisé/évitant
Petit récapitulatif :
« Laissez-le, il découvre, il est tellement intelligent » disait un médecin à une mère qui voulait recadrer un enfant d’environ 5 ans qui courait dans tous les sens, prenait et éparpillait tous les objets de la consultation »
Ce médecin n’avait pas encore compris devant quel enfant il était et que c’était le moment de le contenir.
Logique des troubles de l’attachement
Partie 3 : Comment ? ⇒